Eglises Romanes et chateau en lussacais à découvrir

Le Château et l’église de Monbadon

Le château de Monbadon est un des derniers témoignages d’architecture militaire médiévale subsistant en Gironde.
C’est en effet au début de la Guerre de Cent Ans, le 24 avril 1330, qu’Edouard III, roi d’Angleterre, donna «licence» à Indie de Monbadon de fortifier ce poste avancé de Guyenne afin de surveiller les vallées de l’Isle et de la Dordogne.
Depuis 1602, sous le règne de Henri IV, roi de France et de Navarre, la même famille est toujours propriétaire de l’ensemble du domaine. L’église de Monbadon est située dans un vallon creusé entre deux coteaux, où s’élevait, à
l’est le château du même nom et au sud-ouest la maison noble de Jouanin. A l’origine, le château de Monbadon était une tour de guet avec le village de Saint-Martin de Bohens en contrebas. Cette église de Saint-Martin de
Monbadon présente avec sa façade occidentale des caractéristiques, que l’on retrouve sur la façade de Notre-Dame de Cornemps, ce qui nous permet de la dater de la fin du XIème siècle. La nef, ainsi que le clocher et le chevet roman, dont on conserve une petite partie, ont fait eux l’objet d’une campagne d’embellissement à la fin du XIIème siècle. Le chevet actuel, reconstruit au XVIIIème témoignage de la permanence de l’architecture romane dans la
région à l’âge classique, où elle est associée à un prestige passé et une forme de stabilité.

L’église romane  de Saint-Philippe d’Aiguille

L’édifice roman du XIe et XIIe siècles est classé au titre des monuments historiques en 19201. Cet édifice a subi de nombreuses transformations. Au XIe siècle, construction d’une nef en moellons raidie par des contreforts d’appareil. Son lambris primitif fut remplacé au siècle suivant par deux coupoles sur pendentifs. Au XVIe siècle, construction du transept postérieur à la nef et surmonté d’un clocher carré, puis prolongé d’un chevet (partie d’une église qui se trouve à la tête de la nef, derrière le choeur) gothique. Les chapelles latérales furent édifiées en 1651 pour la chapelle Sud
et en 1696 pour la chapelle Nord. Seule la façade ouest présente de nombreuses sculptures, le fronton est orné d’un encorbellement fait d’arcades feintes à voussure, supporté par des corbeaux représentant les sept péchés capitaux.

Côteau de Pey Landry

Site géré par le Conservatoire d’espaces naturels d’Aquitaine. Ses pelouses sèches, prairies et boisements abritent une grande diversité d’espèces et de milieux. Véritable réservoir biologique, Pey Landry se caractérise par son importante richesse en orchidées. C’est également l’occasion d’approcher le monde des insectes avec deux espèces de papillons protégés : l’Azuré du Serpolet et le Damier de la Succise. A voir également : menhir de Pey Landry.

Le Château Puyfromage et son colombier

Francs côtes de Bordeaux

Du XIème ou XIIème siècle, le donjon du Vieux Château est le bâtiment le plus ancien à Puyfromage.
Le château est d’époque Renaissance comme le montre les fenêtres à meneaux. La date de 1574 a été trouvée sur la poutre maîtresse de la charpente, lors de sa réfection suite à un incendie. Le colombier de Puyfromage est une curiosité locale. Son ancienneté et son importance en font un édifice exceptionnel. Il contient 1000 loges appelées « boulins » (cavités pouvant recevoir les pigeons). Le droit de colombage était, sous l’Ancien Régime, un droit seigneurial à valeur de privilège. Plus le colombier était grand, plus le seigneur était important. Chaque boulin représentait
un « journal », superficie de travail d’un ouvrier dans une journée, soit 49 ares à Puyfromage. Le domaine avait donc une superficie totale de 490 hectares soit 5 fois plus que maintenant. Sur RDV Contact : Ewa BOBET 05 57 41 06 53 contact@puyfromage.fr

L’église Saint-Martin de Francs

C’est au IXème siècle qu’un seigneur de Ségur, Bertrand, fait bâtir le château de Francs. A l’époque des Guerres de Religion, les protestants de la région le pillent. Durant la Révolution, le château est mutilé, les tours sont rasées ou découronnées, et les archives brulées. Les bâtiments qui subsistent datent du XIVème siècle. Il est situé sur une colline élevée, en première ligne pour la
défense du territoire lorsque les troupes arrivaient du pays de Castillon ou de l’Entre-Deux-Mers.

Le Château de Francs
Le Le château de francs était à l’origine une place forte militaire sous domination anglaise de 115 à 1453, date de la bataille de Castillon. Seule une partie du Château servait d’habitation seigneuriale, le reste étant réservé aux 300 hommes de troupe avec leurs chevaux et équipages. La famille de Ségur qui avait mis son château à la disposition des anglais, fut contrainte de le vendre quand l’aquitaine redevint Française sous Henri IV. Le Château de Francs est une merveille architecturale du Moyen-Age, ceint d’un beau vignoble aujourd’hui totalement restauré. Ce domaine de 37 hectares de vignes s’épanouit sur un terroir argilo-calcaire.

L’église Notre-Dame de Tayac
Notre Dame de Tayac est aussi à rattacher à l’archiprêtré d’Entre-Dordogne et à la châtellenie de Puynormand. Cette dernière fut vendue en parcelles par Henri IV en 1602, mais Tayac reste liée aux villages voisins. La baronnie de Puynormand est alors constituée et rassemble les paroisses de Puynormand, Francs, Saint-Sauveur, Gours, Saint-Cibard et Tayac.

L’ancienne abbaye de Cornemps

L’église construite au XIème et XIIème siècles, longue et étroite, comprenait trois travées de nef, un faux transept et un abside, le tout formant une longueur de 35m. Toute la partie ouest de l’Eglise, sur une longueur de 15m est en ruines. Une partie du mur latéral nord et de la façade ouest est encore debout. Le mur sud à disparu. Le mur nord est en maçonnerie assez grossière, mais par endroits les moellons qui le composent, sont disposés avec symétrie: on a choisi les plus plats et de l’épaisseur d’une brique pour en faire des cordons horizontaux disposés en feuilles de fougères ou arêtes de poissons. A l’intérieur, ce mur est renforcé par un placage de trois arcs en plein cintre, qui s’appuient sur des pilastres carrés, dont les chapiteaux portaient des festons, des anneaux enchaînés, etc … La porte en plein cintre de la façade ouest est encore en place au milieu des ruines. Ses voussures s’appuient sur des colonnes cylindriques aux chapiteaux ornés de festons. La partie orientale de l’Eglise, la moins endommagée, a été séparée de la précédente par un mur de blocage; on a rebâti l’angle sud-ouest de l’avant choeur ou faux transept, et toute cette portion de l’Eglise a été rendue au culte .

L’église St-Pierre de Petit-Palais

“Aucun texte ne nous renseigne sur les origines de la construction de l’Eglise et son style seul, fait connaître qu’elle doit être l’oeuvre du troisième quart du XII siècle. Le mur sud a été refait en maçonnerie négligée et d’importants
contreforts furent appliqués contre la travée du clocher et le sanctuaire, enfin celui-ci fut modifié. En 1844 comme on venait de restaurer la façade, l’architecte Paul Coureau dressa un devis pour tourner une voûte d’ogives sous la charpente apparente qui laissait passer le vent et le froid. C’est en effet au XIXème que l’Eglise a été voûtée; puis, au XXème siècle l’architecte Rapine, restaura le portail, le clocher et fit à l’ensemble une suite de travaux judicieusement entrepris.” Le seul renseignement qui nous soit parvenu sur le village de Petit-Palais concerne les troubles des Guerres de Religion. Le village fut assiégé en 1587 par les troupes du vicomte de Turenne et « le bourg
ne se rendit qu’après avoir enduré 80 coups de canon, perdu 2 capitaines, 14 soldats et 140 paysans ». A la suite de la Révolution Française, la commune de Petit-Palais fut couplée à une ancienne paroisse, appelée Cornemps.
D’origine gallo-romaine, le terme de Cornemps signifie «lieu sacré».

Le Château de Lussac

Le Château de LUSSAC a été fondé en 1876, et il est la propriété de Mme G. Laviale – Van Malderen et son époux Hervé depuis le millésime 2000. Le vignoble comme l’outil de vinification ont été rebâtis. Et le Château de LUSSAC produit aujourd’hui des vins rouges, blancs et rosés sur un terrain
argileux, et argileux limoneux.

 

Sources : http://eglisesdulussacais.free.fr

Sources : http://www.memoirehistoireppc.com